Pierre Le Guerinel

ACTIVITES POLITIQUES

Membre de l’UDF, puis du MoDem :
Président de la fédération du mouvement Yvelinois depuis 2002

Mandats :

- Conseiller régional d’Ile-de-France depuis avril 2004

- Premier adjoint de Maurepas (Yvelines) depuis mars 2008 en charge des grands projets de ville et de l’intercommunalité

- Maire-adjoint de Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines (36.000 habitants) de 1989 à 2008 aux côtés du Sénateur-maire Nicolas ABOUT, président du groupe de l'Union centriste au Sénat.
° chargé du développement économique de 1989 à 1995 ;
° adjoint aux finances de 1995 à 2001 ;
° responsable de l’enseignement de mars 2001 à 2004, puis de la culture

ACTIVITÉS UNIVERSITAIRES

Maître de conférences associé à l’université de droit de Montpellier auprès des instituts d’études judiciaires et de préparation à l’administration générale.

Directeur de collection chez Ellipses, éditeur universitaire

Rédacteur de plusieurs ouvrages publiés à la Documentation française, chez Armand Colin et aux PUF

PIERRE LE GUERINEL SE PRÉSENTE :

> QUI SUIS-JE ?

Comme beaucoup de franciliens je suis en fait un provincial qui a découvert la région parisienne à l’occasion de ses études et qui a ensuite construit son histoire personnelle dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

> LES ANNEES d’ENFANCE

Je suis né le 26 octobre 1955 à Lyon dans une famille modeste (j’ai été boursier de l’Etat) d'une mère d'origine italienne (mes grands-parents avaient quitté le Piémont comme beaucoup pour échapper à la fois à la crise économique et au pouvoir de Mussolini) et d'un père breton.

Ce mélange des cultures et le souvenir d’avoir entendu ma mère plusieurs fois injuriée pour ses origines italiennes m’a rapidement vacciné contre toute forme de racisme et a fait de moi un européen convaincu.

J'ai passé une large partie de ma petite enfance chez ma grand-mère dans un village au pied du Vercors, à une époque et dans un lieu encore très marqués par la guerre, et où les cérémonies du 11 novembre et du 8 mai étaient suivies par le village entier dans un climat patriotique difficile à comprendre pour un adolescent d'aujourd'hui.

De ces premières années j’ai gardé le goût de l’étude - en particulier de l’histoire - et du travail bien fait.

Du fait du grand intérêt que ma famille portait à la politique, j'ai été très tôt tenté par le service de l'Etat et je suis resté très imprégné par l’idéal républicain de liberté, d’égalité et de fraternité.

Enfin, ayant partagé la vie d’un milieu villageois avec des gens simples j'en ai gardé le goût du contact avec ce que l'on appelle souvent péjorativement la « France profonde » et qui me semble souvent plus emplie de bon sens que ses « élites ».

> LES ETUDES

Après mes études secondaires à Lyon, comme beaucoup de jeunes provinciaux, j’ai accompli l’essentiel de mes études supérieures à Paris.
Boursier de l’Etat.

- D’abord à l’Institut d'études politiques de Paris dont je suis sorti diplômé en 1977.
- Puis à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales où j’ai passé mon diplôme d'études approfondies de sociologie politique.
- J’ai ensuite obtenu une maîtrise d'administration publique et un second diplôme d’études approfondies en Histoire.

Ces études dans des domaines différents m'ont permis de rencontrer des hommes et des femmes qui ont été des modèles de droiture intellectuelle et qui m’ont laissé un goût prononcé pour les débats d'idées.

> MA FAMILLE

J'ai épousé en 1980 une kinésithérapeute, lyonnaise elle aussi, spécialisée en kinésithérapie respiratoire chez les enfants.

Nous avons eu trois enfants : un fils aîné né en 1982 qui, après des études de musicologie à la Sorbonne et de piano est devenu professeur de musique ; ; une fille née en 1984 qui achève ses études de droit et enfin un second fils né en 1990 et qui entre à l’université.

Je suis aujourd’hui séparé.

> MON ACTIVITE PROFESSIONNELLE

Je suis depuis quatre ans Secrétaire général de l’ANIFOM (Agence nationale d’indemnisation des Français d’Outre-mer.

L’ANIFOM est un établissement public créé en 1971. Sa mission était alors de procéder au recensement des biens des Français vivant en Algérie, au Maroc, en Tunisie… de façon à pouvoir procéder à leur indemnisation sur la base des lois votées par le Parlement.

Précédemment j’étais secrétaire général de la Commission de la Sécurité des consommateurs, autorité administrative indépendante chargée de veiller à la sécurité des biens et services mis sur le marché. Cette activité, que j’avais choisie parce qu’elle se situe au carrefour de beaucoup d’interrogations actuelles (le principe de précaution, le refus du risque, la « judiciairisation » des relations sociales…) me mettais quotidiennement en contact avec des partenaires aussi bien français (associations de consommateurs, industriels, administrations) qu’étrangers.

Travaillant à Paris, je prends régulièrement les transports en commun, comme des milliers d’entre vous… et j’en subis comme vous les désagréments.

> MON ENGAGEMENT POLITIQUE

Je me suis engagé tôt dans la vie locale avec la volonté de privilégier l’action concrète et notamment de diminuer le poids des prélèvements fiscaux.

- En 1989 j’ai fait partie de la liste conduite à Montigny-le-Bretonneux par Nicolas ABOUT.

- De 1992 à 1995 j’ai conduit le développement de la ferme du Manet à Montigny. L’objectif était à la fois d’en faire un lieu ouvert aux habitants et un centre de congrès pour les entreprises de façon à ne pas peser sur les finances locales. Dès les premières années nous avons dégagé des bénéfices suffisants pour payer un loyer à la ville et contribuer ainsi à alléger les emprunts contractés pour la rénovation de ce magnifique édifice tout en créant plusieurs emplois.

- De 1995 à 2001 j’ai été maire-adjoint chargé les finances de la ville. Je me suis alors assigné comme objectif de réduire une fiscalité pourtant faible puisque la part locale des impôts locaux n’avait pas augmenté depuis 1988, ce qui constituait déjà un record pour une ville de cette taille ayant eu à faire face à d’importants besoins de développements. Grâce à une gestion particulièrement attentive, nous avons réussi à la fois à développer les services aux habitants tout en remboursant une part importante de la dette de la ville et à diminuer la fiscalité locale de près de 10%.

Cette expérience m’a montré qu’il était parfaitement possible de réaliser des économies dans la dépense publique sans porter atteinte à la qualité des services rendus.

> L’ENSEIGNEMENT

Habité par le goût de débattre et de comprendre les évolutions de notre société, j’ai enfin réservé une partie de mon temps libre pour les activités d’enseignement et d’écriture.

Je suis maître de conférences associé à l’université de droit de Montpellier et vacataire à Paris II.

- Je contribue notamment à former les candidats aux concours de la magistrature dans le cadre des Instituts d’études judiciaires des deux universités.

Je suis par ailleurs directeur de collection chez les éditions Ellipses, spécialisées dans l’enseignement supérieur.

J’ai enfin rédigé plusieurs ouvrages portant notamment sur la crise des institutions et les transformations de la société contemporaine et publiées aux Presses Universitaires de France et à la Documentation française.

> LOISIRS

- La musique
• piano
• opéra et musique classique
• flamenco
• les musiques traditionnelles

- La danse : la passion du tango

- La cuisine

• gourmand… et gourmet
• pas trop mauvais devant des fourneaux